3 juillet 2016
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SÉMINAIRE ORGANISÉ PAR LE CERCLE DE TRIGLAV
8th-10thjuillet 2016
Domaine de La Garde, Bourg en Bresse, Ain, France
Enrichir le programme des Nations Unies de 2030 avec l’encyclique lettre Laudato Si’
L’ORDRE DU JOUR ET PROGRAMME DE TRAVAIL
Cet agenda est tiré de la Note explicative distribué au début de mai et d’après les commentaires reçus jusqu’à présent. [1]il est encore provisoire et certainement pas rigide. Il s’agit d’un séminaire informel.
Tout au long de ce séminaire et à travers les points/questions pour le débat proposé ci-dessous, les participants sont invités à garder à l’esprit, à réfléchir et à exprimer leurs vues sur trois « thèmes en cours d’exécution » :
· Le premier est l’idée de « interdépendance ». Laudato Si’ est basé sur « la conviction que tout le monde est connecté “(paragraph 16) et cette conviction est illustrée et a montré tout au long du texte, de l’analyse de « ce qui se passe à notre maison commune » (chapitre premier) à la conception d’une « écologie intégrale » (chapitre 4) et le plaidoyer pour « un nouveau style de vie » et pour « l’amour civil et politique » (section I et V du chapitre Six L’éducation écologique et la spiritualité). L’ordre du jour de 2030 entend refléter une « approche intégrée » et « interconnexions profondes » et « éléments transversaux » à travers ses buts et ses objectifs (voir par exemple le paragraphe 17). Mais la seule « colle » tenant le texte ensemble la notion omniprésente et mal définie de « durabilité ».
· Le deuxième et connexe thème récurrent est la relation (le « interdépendance ») entre le « matériel » et « spirituel ». Libre de toute forme de dualisme, la lettre présente la spiritualité comme une « dimension » intrinsèque (faute d’un meilleur mot) de l’humanité et comme une quête joyeuse de la sagesse et l’harmonie avec soi-même, avec les autres et avec le monde. Le « spirituel » ne soit pas séparé de la « vraie » et le respect pour la « réalité » est l’un des leitmotivs de Laudato Si’. (voir les paragraphes 10 à 12 pour Saint François d’assise, paragraphe 15, pour l’ensemble « démarche » de Pope Francis et l’itinéraire « éthique et spirituel » qui fait partie de cette encyclique ; et article IV, de joie et de paix, du chapitre VI). Contrastant avec cette unité, sévit la culture – au moins dans le monde occidental et dans les organisations internationales – de la séparation des royaumes politiques et spirituelles. La même tentative à mettre des ponts entre le programme des Nations Unies et Laudato Si’ est, de ce point de vue, discutable, même futile. (pour une introduction à cette question, voir la Note explicative, page 5, point 1, de premier groupe de thèmes). Une autre facette de ce même problème est la relation entre le développement et la religion.
· Le troisième thème qui doit être toujours présent au cours de ce séminaire est que l’enrichissement de la 2030 l’ordre du jour doit être faite par le biais de sa mise en œuvre. Comme l’a souligné dans la Note explicative cet Agenda est un instrument très imparfait mais malléable et souple. Nouvelles cibles et nouveaux indicateurs peuvent être ajoutés par les membres de l’ONU et même les 17 buts peuvent être interprétées et « tordus » pour tenir compte des politiques véritablement « transformatrices ». À l’aide de Laudato Si’ comme une source d’inspiration, c’est le devoir de chaque organisation et personne de bonne volonté de s’emparer de l’Agenda de 2030, avec son cadre unique et la légitimité et d’en faire un outil utile pour l’humanité.
Quatre points sont proposés :
Point 1 : le monde selon l’ordre du jour de 2030 et Laudato Si’
Certaines des différences entre les deux textes sont répertoriés à la page 4 de la Note explicative. Et certaines des questions que soulèvent ces différences sont indiqués sous le premier groupe de thèmes, pages 5 à 8. Parmi les sujets/questions que les participants pourraient souhaiter d’adresse :
· Nous dans un monde marqué par des problèmes d’être traités (l’ordre du jour) ou dans un monde souffrant d’une crise écologique, culturelle et spirituelle (la lettre) ?
· L’ordre du jour est dans la continuité des précédents accords internationaux, notamment les objectifs de développement du Millénaire (mais avec des améliorations marquées). La lettre prône un changement bien sûr. Doit on considérer seulement comme reflétant la traditionnelle « répartition des rôles » entre l’homme politique/décideurs et le public leader intellectuel et spirituel ?
· La lettre affirme que « la mise en place d’un cadre juridique qui peut (…) assurer la protection des écosystèmes est devenu indispensable (paragraphe 53) ; Il réclame également « les institutions habilitées à imposer des sanctions en cas de dommages causés à l’environnement (paragraphe 214), « des institutions internationales plus fort et mieux organisé » et pour « une autorité politique du vrai monde » (paragraphe 175). L’ordre du jour met l’accent sur le rôle des gouvernements nationaux et de leurs « partenaires ». Il ne demande pas pour le développement du droit international. Et il donne à l’ONU une fonction de « soutien ».
· L’ordre du jour reflète une vision de nord-sud du monde, le force « fédérateur » étant essentiellement l’économie capitaliste mondialisée ; la lettre, tout en reconnaissant pleinement la situation difficile des pays sous-développés (voir par exemple le paragraphe 51 et la « dette écologique », le « système pervers structurellement des relations commerciales et la propriété » et paragraphe 52) insiste sur « notre maison commune », sur la « une seule famille humaine » et est plus préoccupée par l’usage et l’abus de pouvoir, la répartition et la concentration des richesses et des revenus et les nombreuses formes de corruption dans les sociétés « riches » et « pauvres », que dans le classement des pays selon leur produit national brut.
Point 2 : Environnement, Nature, création, partie intégrante de l’écologie
L’Agenda de 2030, comme tous les documents négociés produites par l’ONU depuis la Conférence sur l’environnement tenue à Stockholm en 1972, utilise le mot « environnement » pour décrire tout ce qui entoure l’homme et ses activités. Le monde physique et les autres espèces vivantes sont externes à la Nature de l’homme ne fait pas partie de la langue internationale. (voir la Note explicative, page 7, point 7 du premier groupe de thèmes).
Pour pape Francis, cette conception de le « environnement » reflète une « rupture » de l’homme avec la création et de la nature : « l’harmonie entre le créateur, l’humanité et la création dans son ensemble a été perturbée par nos supposant pour prendre la place de Dieu et refusant de reconnaître nos limites de tourments. Cela à son tour déformée de notre mandat pour « avoir la domination » sur la terre (cf. GN 01:28), pour « cultiver et garder » (Gen 02:15). Ainsi, la relation harmonieuse à l’origine entre les êtres humains et la nature est devenue conflictuelle. Il est significatif que l’harmonie que Saint François d’assise vécues avec toutes les créatures était considérée comme une guérison de cette rupture (paragraphe 66). Chapitre deux, l’Évangile de la création, doit être lu dans son intégralité. Et, quand on parle de le « environnement », ce que nous entendons réellement est une relation existant entre la nature et la société qui vit en elle. Nature ne saurait être considérée comme quelque chose de distinct de nous-mêmes, ou comme un simple réglage dans lequel nous vivons. Nous faisons partie de la nature, inclu dedans et donc en interaction constante avec elle » (paragraphe 139). Le chapitre 4, partie intégrante de l’écologie, doit également être lu dans son intégralité.
Parmi les questions qui pourraient être abordées :
· Le « environnement », plutôt que de « nature » est le mot utilisé par les négociateurs internationaux pour un. Pourquoi cette préférence ?
· L’opinion dominante actuelle de le « environnement » sera un obstacle à la réalisation des objectifs de 14 et 15 de l’ordre du jour ?
· Compte tenu de l’hypothèse même d’une « stabilité » idéologique dans le monde concernant les relations entre l’homme et la Nature, quelles sont les perspectives pour un niveau de mise en oeuvre de l’accord de Paris « raisonnable » ?
· Pour tous ses buts et ses objectifs, notamment pour celles qui ont trait à la santé de notre planète, l’ordre du jour place beaucoup d’espoir dans les innovations scientifiques et technologiques. La lettre fait remarquer que les autres sources et formes de connaissance ne doivent pas être ignorés. Et il déplore une « fragmentation » de la connaissance qu’il impute à la domination du paradigme « technocratique » (voir en particulier le paragraphe 110). Existe-t-il des mérites de cette affirmation ?
· -Quelles pourraient être les façons de donner un sens concret à cible 12,8 ? (Voir l’annexe 1 de la Note explicative, page 17)
· Y a-t-il des objections théoriques et/ou pratiques à le « écologie intégrale » préconisée dans la lettre ?
Point 3 : le bien commun
Pour répéter un point central de la Note explicative, le 2030 l’ordre du jour est un instrument qui doit être promu, enrichi et utilisé. Le monde ne peut pas se permettre de le traiter avec mépris ou indifférence. Ses objectifs sont « irréprochable et bon ». Mais il souffre de graves lacunes, notamment le manque d’analyse des causes des problèmes qui affectent actuellement du monde et le manque de précision au moins les contours des politiques devraient être mises en œuvre pour progresser vers les objectifs il ensembles. Cela signifie une acceptationde fait des politiques actuelles, notamment sur le fonctionnement de l’économie mondiale et de la culture politique dominante de notre époque.
Dans la Lettre encyclique, ces politiques actuelles et l’esprit du temps sous-jacent sont fortement condamné, un certain nombre d’autres idées et « lignes d’approche et d’action » (titre du chapitre cinq) sont donnés, et le fil qui relie ces est la notion de « bien commun », qui est définie comme suit : « l’écologie humaine est indissociable de la notion de bien commun une centrale et unifier le principe de l’éthique sociale. » Le bien commun est « la somme de ces conditions de la vie sociale qui permettent aux groupes sociaux et relativement approfondie et prêt accès de leurs membres individuels à leur propre réalisation » (paragraph156). Une explication de cette définition est fournie dans les paragraphes qui suivent, 157 à 162. (Voir aussi pages 13 et 14 de la Note explicative).
Les participants pourraient vouloir commenter sur cette notion de bon, bon et sur sa demande à l’un des objectifs de l’ordre du jour, avec peut-être une préférence pour les objectifs 1, 10, 12 et 17 qui ont été « sélectionnés » dans la Note explicative. Parmi les questions et les questions qui pourraient être abordées :
· Til a besoin pour une « solidarité mondiale » est mentionnée dans l’ordre du jour et de la lettre : comment cette notion être rendu opérationnel ?
· La lettre se réfère aux « pauvres » et, plus largement, « les exclus » ; l’ordre du jour est essentiellement adresse aussi matériau traditionnel et des revenus associés à la pauvreté (pour la plupart moins avancés) des pays en développement. « Les exclus » devienne partie du langage des pouvoirs publics nationaux et internationaux ?
· Objectif 12 de l’ordre du jour, s’assurer que la consommation durable et les modes de production, est critique tant besoin d’enrichissement (voir les Note explicative, pages 11 et 12 et l’annexe 1, pages 16-17). La lettre affirme que l’humanité ont besoin de « nouvelles condamnations, attitudes et formes de vie » qui « un grand défi culturel, spirituel et éducatif se dresse devant nous, » que « il exigera que nous partons sur le long chemin de renouvellement, » et, sur ce chemin est l’adoption de « un nouveau style de vie. » Simplicité, liberté authentique, altruisme, responsabilité sociale des entreprises, accomplissement humain, joie et bonheur, sont quelques-unes des caractéristiques de ce nouveau style (voir notamment chapitre Six). Quelles sont les raisons pour ne pas partager ce « nouvel horizon éthique » et pour ne pas contribuer à sa propagation ?
· La lettre dénonce fortement le courant « subordination » de l’économie pour financer, de la politique de l’économie et des finances et de la culture dominante ensemble aux « nouveaux paradigmes et formes d’énergie dérivée de la technologie ». Il appelle à une réorientation de l’économie vers le bien commun. Quelles seraient les étapes vers une telle réorientation ? Avons-nous des observations sur le principe de la subordination de la propriété privée de la destination universelle des biens ? (paragraphe 93 de la lettre)
· L’ordre du jour, comme déjà indiqué plus haut, place forte dépendance sur la technologie et l’innovation technologique au progrès vers la réalisation de ses buts et ses objectifs. La lettre, tout en louant la « science et technique comme les produits merveilleux d’un Dieu donné la créativité humaine, » affirme que « technoscience » doit être « bien ciblés » comme une contribution au bien commun de l’humanité (paragraphes 102 et 103). En particulier, ni profit ni l’innovation technologique devrait être préjudiciable à l’emploi (voir la nécessité de protéger l’emploi, aux paragraphes 124 à 129). Existe-t-il des exemples des efforts dans ce sens ?
· L’ordre du jour s’appuie aussi fortement sur le « partenariat », aux niveaux mondiales, régionales, nationales et locales, pour la mise en oeuvre de ses buts et ses objectifs. » Partenaires » comprennent les gouvernements, les entreprises et les organisations de la société civile. Sous quelles conditions pourraient le bon bon, tel que défini dans la lettre, être la « colle » qui rendrait ces « partenaires » travail ensemble efficacement ? Y a-t-il des exemples de cette coopération ?
Point 4 : Le suivi de ce séminaire
Dans la Note explicative, ce séminaire a été conçu comme le début d’un processus à travers lequel ce groupe ouvert de « personnes partageant un intérêt pour les questions mondiales » pourrait utiliser les enseignements de Laudato Si’ d’apporter une contribution à l’enrichissement et la mise en œuvre de l’Agenda de 2030 et l’accord connexe de Paris. Deux jours d’échanges devraient aider à clarifier les mérites de cette ambition et les moyens pratiques de sa mise en œuvre.
PROGRAMME DE TRAVAIL[2]
VENDREDI 8 JUILLET
19h : dîner
Informel se réunissent
SAMEDI 9 JUILLET
9h : ouverture de la première session : Introductions
9 h 30 – 12h : article 1 : le monde selon l’ordre du jour de 2030 et Laudato Si’
13h : déjeuner
15-18h : deuxième session : point 2 : environnement, Nature, création, partie intégrante de l’écologie
19h : dîner
DIMANCHE 10 JUILLET
9-12h : troisième session : point 3 : le bien commun
13h : déjeuner
14-16h : point 4 :suivi ce séminaire
16h : clôture du séminaire
LISTE PROVISOIRE DES PARTICIPANTS
Amelie Baudot
Jacques Baudot
Birgit Balslev-Olesen
Christian Balslev-Olesen
Jean Michel Collette
Adama Diarra
Edward Dommen
Steve Gorman
Branislav Gosovic (uniquement samedi 9)
Friedrich von Kirchbach
Margereta von Kirchbach
Margo Picken
Elise Queguiner-Baudot
Elizabeth Raiser
Konrad Raiser
Barbara Sundberg-Baudot
Michael Zammit-Cutajar (uniquement samedi 9)
[1] les observations reçues seront disponibles au début du séminaire.
[2] chacun des quatre sessions de ce séminaire, correspondant aux quatre éléments proposés, sera animée par une personne différente.